Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes fruits pourris de la pensée

6 avril 2009

Obsolescence

Triste que je suis, des mois de luttes contre la LRU.
Le mouvement n'est pas mort, non, mais je doute de son devenir. Nos moyens de luttes sont immuables et devenus obsolètes, cet article l'expose mieux que je ne pourrais le faire (http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article10192).
Doit-on penser que le monde est fou ? Oui je le pense, nous n'avons pas grand chose à opposer à la machine de guerre de Nicolas
SARKOZY DE NAGY BOCSA. L'Etat enchaine le peuple, le peuple s'enchaine même lui même.
Le monde est fou. Nous ne sommes plus dans le bon siècle.

Publicité
Publicité
20 mars 2009

LRU

Petit rappel : la LRU (loi relative aux Libértés et Responsabilités des Université) est un décret qui dissocie l'Etat de l'enseignement supérieur avec pour conséquences (et en parallele) masterisation, differenciations entre facs poubelles et facs d'élite, possible augmentation future des frais d'inscription, "sponsors d'enreprise" amenant à une orientation de la Recherche, une réevaluation étrange du statut des enseignants/chercheurs, entre autres. Pour résumer : une merde.
Aujourd"hui des facs se mobilisent pour le retrait des décrets et l'abrogation de la loi.

Etudiant mobilisé à l'Université de Nancy II, je me pose une question. J'entends beaucoup d"étudiants dire "Moi non plus je ne suis pas d'accord, mais je n'ai pas envie de louper mes partiels pour ca.". Ma question donc :

Vaut il mieux gacher un semestre ou se condamner sur l'avenir ??

D'ici 2012 les universités devrons gérer leurs locaux, d'où une augmentation des frais probablement spectaculaire Si on y ajoute la nouvelle et actuelle prise en charge des personnels qui malgré une hausse des budgets de 10 à 15% se traduit en réalité par une baisse des moyens réels, on est en droit de refuser cette loi. N'oublions pas qu'un étudiant sur deux doit se salarier pour poursuivre ses études et qu'1/4 devra abandonner faute de moyens...
Pour ceux qui désirent faire un Master (comme moi), il y a une revue à la baisse des exigences, stages et enseignements, une formation au rabais ? Non, je n'en veux pas !
Les enseignants/chercheurs évalués ? Notés et classifiés ? Punis sur la recherche ? Qui veut de ça ? Pas moi !

Je m'adresse à tout visiteur de ce blog, et particulièrement aux membres de la communauté universitaire : étudiants, enseignants, chercheurs, biatos. Unissons nous et finissons en avec cette loi qui ronge l'université !

8 mars 2009

Travail sur soi

Chacun de nous est imparfait au possible.
Après l'humanité se sépare en deux groupes, ceux qui se complaisent dans leur médiocrité et ceux qui veulent s'améliorer.
Une clé serait le travail sur soi (polir sa pierre diraient certains...), c'est long et fastidieux. Interminable, c'est l'affaire d'une vie et on n'arrive jamais au bout. Ce n'est pas pour autant qu'il faille se résigner à stagner dans la fange.
Notre plus grand ennemi c'est nous même, s'accepter, se confronter à soi est un chantier éternel, mais même si l'édifice ne sera jamais parfait, autant utiliser les fondations pour faire quelque chose d'utile, d'agréable et de moins médiocre jour après jour (pierre après pierre, diraient d'autres...).

6 mars 2009

Egalité ?

La notion d'égalité a inspiré de nombreuses idéologies.
Mais est-ce viable ?
On admettra que tous les humains ne sont pas parfaitement similaires : plus ou moins beaux, créatifs, intelligents, pragmatiques, impulsifs, etc...
A partir de là, un partage égal revient à laisser chaque humain avec le même capital de départ, qui va vite évoluer vers l'injustice, les plus doués se taillant la part du lion et les moins bien lotis se contentant des restes. Sans compter que l'égalité sera toujours imparfaite car ne couvre pas tous les domaines, à ce moment surgirait la question de la limite de l'égalité en application ce qui la fait courir à sa perte.
L'égalité c'est le contraire du modèle social, préférons lui l'équité.
L'équité donne une part égale à chacun en fonction de ses possibilités, ce qui est à mes yeux plus juste.

24 février 2009

Liberté

La liberté, c'est beau. En tant que notion oui, ça l'est.
L'Humanité est elle prête à jouir d'une liberté digne de ce nom ? Non. Je ne pense pas.
La liberté par sa définition même entraine une responsabilité. Tout le problème est là d'ailleurs. L'Homme a grosso modo passé son existence entière à se malicieusement se déchirer, se massacrer allègrement et j'en passe.
L'Homme a t'il aujourd'hui acquit une responsabilité envers lui même, je ne pense pas. J'en veux pour preuve et rien que pour les 100 dernières années deux conflits majeurs, des états en guerre perpetuelles, civiles ou non, des génocides aussi divers que variés et là encore j'en passe.
Revenons maintenant sur l'essence de ces guerres et même des troubles du quotidien qui rendent la liberté impossible ou au moins utopique (au sens ethymologique): les guerres défendent souvent des idéaux qu'ils soient religieux, éthiques, idéologiques... Mais en servant un groupe très restreint de la population, voir un seul tyran dans le pire des cas (croisades : clergé et nobles / guerre d'algerie : les dirigents / Amerique du Sud : divers dictateurs et leur cour -par extension aux USA- /etc etc etc) Ceux qui en profitent sont souvent les puissants en quète de plus de pouvoir ou une partie de la masse opportuniste en quète de plus de pouvoir.
Au quotidien cela fonctionne de la même manière : un enfant qui tyrannise ses camarades recherche plus de pouvoir (ce qui cache souvent autre chose, certes), les disputes résultent souvent de l'incapacité de fléchir ou de s'assoir pour en parler. Du pouvoir, toujours plus de pouvoir c'est ainsi que l'on peut résumer l'Homme.

La quète de pouvoir des uns restreint quasi-obligatoirement la liberté des autres. L'humain étant pouvoir, il ne peut être liberté.

Publicité
Publicité
23 février 2009

Neutralité

La neutralité. Un grand mot.
Il est bien sur abordé dans le domaine des sciences, mais j'en parle ici d'un point de vue nettement plus subjectif. Lors d'une discussion, d'une dissertation, ou autre encore, on peut reprocher à l'intéressé de ne pas être neutre.
D'accord, mais être neutre dans notre système serait-il ne pas avoir d'idées ?

On conviendra que lorsque l'on a lesdites idées, la prise de position est, si petite soit-elle, inévitable. Car montrer toutes les facettes d'un problème donné est une chose, les exploiter en est une autre.
Où est la réflexion dans un catalogue de notions étalées selon des paradigmes et des idéologies associées à un problème ?
La neutralité telle qu'elle est enseignée par l'Education Nationale ressemble dès lors à une absence de réflexion, très probablement contre-productive (je dirais même absurde) à un esprit curieux. Cette neutralité, telle que je l'ai énoncée, devient alors un moule duquel il est difficile de s'extraire, car si la fonction crée l'organe l'absence de fonction réciproquement le défait. Bien sûr les jeunes (et les moins jeunes) doivent connaitre la posture neutre mais également apprendre à penser, argumenter, débattre, confronter des idées. C'est la clé d'un sens critique utile sans être vide de sens comme il l'est de plus en plus souvent à mes yeux. Donc de nouvelles pensée, de la connaissance et d'une progression globale des génerations et donc de l'Homme.

Publicité
Publicité
Mes fruits pourris de la pensée
Publicité
Publicité